Quelles sont les différences de caractéristiques neuromusculaires des muscles fibulaires chez les adultes avec et sans instabilité chronique de la cheville ? Une revue systématique avec méta-analyse

Une analyse de Dr Chris Bleakley info

POINTS CLÉS

  1. Les individus présentant une instabilité chronique de la cheville (CAI) montrent des erreurs significativement plus importantes dans la perception de la force d’éversion fibulaire à la fois à 10 % et à 20 % de la contraction isométrique volontaire maximale, comparés aux sujets sains.
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CONTEXTE ET OBJECTIFS

Les entorses latérales de cheville (LASs) comportent un risque de séquelles à long terme, en particulier l’instabilité chronique de la cheville (CAI). Les individus présentant une CAI rapportent souvent des épisodes récurrents de dérobement, d’instabilité, de déficit d’équilibre et de blessures répétées. La CAI peut résulter d’altérations mécaniques et/ou neuromusculaires, bien que sa présentation clinique soit hétérogène (1).

Une attention particulière a été portée aux altérations neuromusculaires du groupe des muscles fibulaires dans la pathogenèse de la CAI, étant donné leur rôle crucial dans la stabilisation de la cheville latérale et l’optimisation de la position du pied lors de tâches dynamiques telles que le saut ou les changements de direction latéraux. Dans cette revue systématique avec méta-analyse, Altun et al. (2025) ont examiné les différences de fonction des muscles fibulaires entre individus avec CAI et témoins sains.

Les individus présentant une instabilité chronique de la cheville rapportent souvent des épisodes récurrents de dérobement, d’instabilité, de déficit d’équilibre et de blessures répétées.
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Les cliniciens devraient se concentrer sur le renforcement sous-maximal précoce, l’entraînement ciblé du long fibulaire pour la stabilité de l’avant-pied, et l’amélioration du taux de développement de force afin d’optimiser la stabilité latérale rapide après une entorse.

MÉTHODE

  • Altun et al. (2025) se sont concentrés sur un ensemble de caractéristiques neuromusculaires des muscles fibulaires – y compris l’excitabilité corticospinale, la force, la perception proprioceptive de la force et les mesures électromyographiques (EMG).
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