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- Numéro 56
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Charges sur l’articulation du coude lors d’activités simulées de la vie quotidienne : implications pour la formulation de recommandations après une arthroplastie totale du coude
POINTS CLÉS
- Les arthroplasties du coude nécessitent souvent une chirurgie de reprise en raison d’un descellement aseptique, lié à une mise en charge excessive de la prothèse.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
L’arthroplastie totale du coude (ATC) est une intervention relativement peu courante qui vise à réduire la douleur et à améliorer la fonction dans des cas tels que l’arthrite inflammatoire ou les fractures complexes chez les patients âgés. Malheureusement, la survie des prothèses de coude n’est pas aussi longue (1) que celle des prothèses de hanche et de genou, ce qui rend plus probable la possibilité d’une chirurgie de reprise, qui s’accompagne d’un profil de risque accru.
La cause la plus fréquente de chirurgie de reprise est le descellement aseptique de la prothèse, la mise en charge excessive de la prothèse et l’usure du polyéthylène au cours des activités de la vie quotidienne étant considérées comme une cause courante. Ainsi, de nombreux chirurgiens limitent la mise en charge de la prothèse tout au long de la vie à 1 kg sur une base régulière, et à 5 kg en de rares occasions dans la main du côté affecté, ou l’équivalent en forces générées au niveau du site de la prothèse. Cependant, il existe peu de recherches informant les patients et les cliniciens sur les activités de la vie quotidienne qui nécessitent des forces équivalentes, ce qui a conduit les cliniciens à demander que ce sujet devienne une priorité de recherche pour les affections du coude (2).
La présente étude visait à explorer les forces exercées sur l’articulation du coude au cours d’une série d’activités et à déterminer si la position de l’articulation du coude au cours de ces tâches avait un impact sur les charges maximales au niveau de l’articulation du coude.
L’amplitude du coude nécessaire pour effectuer les activités quotidiennes fait écho à d’autres études, qui soulignent l’importance d’un mouvement de flexion en fin d’amplitude plutôt que d’une extension complète.
MÉTHODE
Neuf participants en bonne santé ont entrepris une série de huit activités de la vie quotidienne simulées en laboratoire, à savoir :
