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- 2023 Issues
- Numéro 46
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Caractéristiques et critères de jugement des athlètes présentant une récupération lente après une commotion cérébrale liée au sport
POINTS CLÉS
- Le sexe du/de la joueur·euse, les caractéristiques et la gravité de la blessure sont les principaux facteurs prédictifs de la récupération au cours des quatre premières semaines.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
Plusieurs études ont démontré que la majorité (80 % à 90 %) des patient·e·s des établissements d’enseignement secondaire et supérieur étaient asymptomatiques dans les deux semaines suivant la commotion cérébrale (1). Cependant, 10 à 13 % d’entre elleux restaient symptomatiques trois mois et un an après la blessure (1). La perte de conscience, l’amnésie post-traumatique et rétrograde, la gravité plus élevée des symptômes, les antécédents de commotion cérébrale, la somnolence, les nausées, les problèmes de concentration et d’autres symptômes se sont révélés être des facteurs prédictifs d’une récupération tardive chez les jeunes athlètes ayant subi une commotion cérébrale (1). Il s’est avéré difficile de définir la récupération lente chez les athlètes victimes de commotions cérébrales en raison de sa variabilité, certaines études utilisant sept jours et d’autres jusqu’à 21 jours comme seuil limite (1, 2).
C’est pourquoi cette étude vise à rendre opérationnelle une définition de la récupération lente et à fournir un pronostic à long terme pour les athlètes qui en font l’expérience.
La dépression, l’anxiété, le stress perçu, la santé mentale, le soutien social, le sentiment d’identité de l’athlète et la pression interne ou externe influencent les décisions d’autorisation de reprise du sport après une commotion cérébrale.
MÉTHODE
L’étude a recruté 34 709 athlètes universitaires et cadets de 26 universités et académies militaires américaines. Tous·tes les participant·e·s ont subi au moins une évaluation au début de l’étude avant la blessure.