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- 2023 Issues
- Numéro 44
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Examen clinique des athlètes souffrant de douleurs inguinales : fiabilité inter-examinateurs et prévalence des tests positifs
POINTS CLÉS
- L’association de la palpation de la paroi abdominale aux tests de résistance abdominale devrait permettre d’identifier 90 % des patients présentant l’entité clinique de la douleur inguinale liée à la zone inguinale.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
La douleur à l’aine est une pathologie prévalente et lourde de conséquences chez les jeunes athlètes de sexe masculin. L’accord de Doha visait à remédier à l’incohérence des diagnostics en normalisant la terminologie et l’évaluation autour de quatre entités cliniques principales : la douleur à l’aine liée aux adducteurs, la douleur à l’aine liée à l’ilio-psoas, la douleur à l’aine liée au pubis et la douleur liée à la région inguinale (IRGP) (1). De toutes ces entités, la clarté du diagnostic de l’IRGP reste peut-être la plus difficile à obtenir.
L’accord de Doha a défini l’IRGP comme une douleur dans la région du canal inguinal qui s’aggrave à l’effort (anamnèse) et une sensibilité du canal inguinal (examen clinique). En outre, le diagnostic était plus probable si la douleur était aggravée par des tests de résistance abdominale ou lors d’une manœuvre de Valsalva, d’une toux ou d’un éternuement.
Cette étude visait à évaluer la fiabilité inter-examinateurs de la palpation abdominale et des tests de résistance chez les athlètes souffrant depuis longtemps de douleurs inguinales, et à rapporter la prévalence des tests cliniques positifs chez les athlètes classés comme souffrant d’IRGP.
Un examen complet de la région de l’aine permet d’exclure d’autres entités cliniques, des douleurs de l’aine liées à la hanche et d’autres causes.
MÉTHODE
- Il s’agissait d’une étude prospective portant sur des athlètes de sexe masculin (n=44 ; âge : 28,5±5,7) qui se sont présentés dans un hôpital de médecine du sport pour une douleur à l’aine de longue date.