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Résultats d'IRM dans le cadre de douleurs à l'aine chez les athlètes : corrélation de l'imagerie avec l'anamnèse et l'examen chez les athlètes symptomatiques et asymptomatiques
POINTS CLÉS
- Les résultats d'imagerie par résonance magnétique (IRM) de la hanche et de l'aine sont courants chez les athlètes masculins, avec ou sans douleur à l'aine.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
La douleur chronique à l'aine est courante chez les athlètes pratiquant des sports multidirectionnels. La douleur à l'aine peut être invalidante pour un athlète, affectant ses performances, sa capacité à s'entraîner et à concourir ainsi que sa qualité de vie. Établir un diagnostic correct est un défi en raison de la proximité des structures osseuses, musculo-tendineuses et intra-articulaires.
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est souvent utilisée dans le bilan diagnostique d'un athlète en raison de la complexité anatomique de la région de l'aine et de sa supériorité dans l'évaluation des structures des tissus mous. Plusieurs études ont fourni des preuves de résultats d’IRM spécifiques associés à la douleur chronique de l'aine chez les athlètes. Cependant, de nombreuses études étaient de petite taille, utilisaient une terminologie différente et ne clarifiaient pas la relation entre la pathologie vue à l’IRM et les constatations cliniques. De plus, de nombreux résultats d’IRM sont également évidents chez les athlètes asymptomatiques, remettant en question leur pertinence clinique. Il est essentiel de disposer d'études de haute qualité pour comprendre l'importance des résultats d’IRM de l'aine chez les athlètes symptomatiques.
Cette étude a cherché à évaluer les différences de prévalence et de précision diagnostique des résultats d’IRM pelviens entre les athlètes asymptomatiques et ceux souffrant de douleurs à l'aine de longue durée.
La présence de résultats spécifiques d'IRM chez un athlète souffrant de douleurs à l'aine peut aider le clinicien à expliquer la sévérité de leurs symptômes et la difficulté à participer au sport.
MÉTHODE
- Cette étude a inclus 34 athlètes professionnels d'élite symptomatiques masculins (âge moyen de 23,5 ans) présentant une douleur à l'aine non aiguë (apparition progressive et durée de plus de 3 semaines) et 51 athlètes témoins professionnels d'élite asymptomatiques (âge moyen
