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- Numéro 9
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La modification de l'activité et le renforcement du genou dans la maladie d'Osgood-Schlatter
POINTS CLÉS
- Bien que la maladie d'Osgood-Schlatter affecte 10 % des adolescents, il y a un manque criant d'études cliniques et de publications de bonne qualité sur le sujet. Cet article est le premier à examiner en même temps l'efficacité de l'éducation, du renforcement et de la modification de l'activité.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
La maladie d'Osgood-Schlatter (MOS) affecte 1 adolescent sur 10, avec les lésions par traction sur l'apophyse représentant la forme la plus courante des lésions par surutilisation dans cette population (1). À ce stade de développement, les tissus mous sont plus forts que les apophyses (ou tubercules) non ossifiés. La MOS est le plus souvent présent chez l'enfant actif. Une étude fait état d'une incidence quatre fois plus importante chez les jeunes athlètes de sexe féminin qui se spécialisent dans un seul sport (2).
Malgré la prévalence élevée de la MOS et la durée particulièrement longue des symptômes, qui peuvent durer jusqu'à 2 ans dans bon nombre de cas, il manque encore une étude qui évaluerait la gestion de la MOS au travers d'étirements et de la modification de l'activité. Des recherches précédentes ont investigué la gestion chirurgicale, les infiltrations, et les recommandations classiques (se mettre au repos, mettre de la glace et s'étirer).
Le but de cette étude était d'investiguer l'effet de l'éducation des parents et enfants sur la modification de l'activité et d'évaluer un programme d'exercices de renforcement du genou créé spécifiquement pour des adolescents souffrant de la MOS.
Étant donné le pronostic à long terme de la MOS, il est recommandé que les praticiens se concentrent sur l'éducation des patients et de leurs parents concernant la modification de l'activité et sur l'importance des exercices à la maison.
MÉTHODE
51 participants adolescents ont été recrutés par le biais d'écoles locales, des réseaux sociaux, et ont ensuite été dépistés et diagnostiqués suite à un examen clinique effectué par un kinésithérapeute. L'intervention de l'étude consistait en 4 visites (avec parents et