Le marathon peut-il améliorer les lésions du genou chez les adultes d'âge moyen ? Une étude de cohorte prospective.

POINTS CLÉS

1. La qualité de l'os sous-chondral s'est améliorée au niveau des condyles tibiaux et fémoraux dans le groupe marathon.

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CONTEXTE ET OBJECTIFS

Il est recommandé aux adultes de participer à 150 minutes par semaine d'activité modérée à intense pour améliorer leur santé et lutter contre le taux élevé d'obésité mondiale. La course à pied est une activité populaire et simple à tous âges. À l'échelle mondiale, 7,9 millions de coureurs amateurs se sont inscrits aux courses en 2018 (1) (2). En 2019, une revue systématique des causes de mortalité cardiovasculaire et de mortalité liée au cancer montre que, même sur une courte distance et à faible allure, la course à pied permet une réduction de la mortalité pouvant aller jusqu'à 30%. Ceci toutes causes confondues.

Malgré les preuves, un mythe persistant est que « la course endommage les genoux » et que de plus longues distances augmentent l'incidence des lésions. Les femmes ont en outre été informées qu'elles ne devraient pas courir, malgré le soutien international des associations gynécologiques. La course à pied peut être pratiquée en toute sécurité et il est donc nécessaire de transmettre un message fort auprès de la population pour permettre son développement. L'étude à été conçue pour évaluer l'impact du marathon sur des genoux de coureurs qui participaient à un marathon pour la première fois.

Il est recommandé aux adultes de participer à 150 minutes par semaine d'activité modérée à intense pour améliorer la santé globale et lutter contre le taux élevé d'obésité mondiale.

Dans notre pratique clinique, nous pouvons d'ores et déjà encourager la course à pied sans réserve à partir du moment où elle est bien dosée. Elle peut être utilisée dans le cadre d'arthrose de genou et du maintien en bonne santé des tendons, ligaments et os.

MÉTHODE

Il s'agissait d'une étude de cohorte longitudinale prospective sur de nouveaux participants au marathon de Londres de 2017. L'âge moyen était de 44 ans (25 à 73 ans). Les critères d'inclusion comprenaient des coureurs de marathon sédentaires et débutants sans

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