Une nouvelle méthode de gradation de la gravité des ruptures du LCA sur l’IRM en phase aiguë pour évaluer le potentiel de guérison non chirurgicale selon le protocole Cross Bracing : critères IRM ACL-ARCH (ACL acute rupture characteristics for healing)

Une analyse de Dr Teddy Willsey info

POINTS CLÉS

  1. Quatre caractéristiques principales observées à l’IRM peuvent aider les cliniciens à estimer la probabilité d’obtenir une stabilité du genou par traitement conservateur après une rupture du ligament croisé antérieur (LCA).
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CONTEXTE ET OBJECTIFS

On estime qu’environ 400 000 reconstructions du ligament croisé antérieur (LCA) sont réalisées chaque année dans le monde, et ce chiffre continue d’augmenter. Avant les années 1990, la majorité des ruptures du LCA n’étaient pas diagnostiquées. La chirurgie n’était envisagée que pour les personnes présentant une instabilité sévère du genou. L’apparition de l’IRM a marqué un tournant vers le diagnostic précoce, tandis que l’amélioration des techniques chirurgicales et des résultats postopératoires a fait de l’intervention précoce la norme de soins pour la plupart des athlètes souhaitant reprendre rapidement leur activité sportive.

Des recherches récentes ont montré que les ruptures aiguës du LCA possèdent un potentiel de guérison plus élevé qu’on ne le pensait auparavant, notamment grâce au protocole Cross Bracing. Tout le monde n’a donc pas nécessairement besoin d’une chirurgie pour retrouver la stabilité du genou après une rupture du LCA. Cependant, aucun critère clair ne permet encore d’identifier les meilleurs candidats à un traitement conservateur. Les auteurs de cet article proposent une nouvelle méthode de gradation des ruptures du LCA en phase aiguë afin d’aider les cliniciens à évaluer, à partir de l’imagerie, les caractéristiques pertinentes liées au potentiel de cicatrisation du LCA.

On estime qu’environ 400 000 reconstructions du LCA sont réalisées chaque année dans le monde, et ce chiffre continue d’augmenter.
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Il semble presque irresponsable pour les cliniciens de ne pas informer leurs patients sur la potentielle efficacité du traitement non chirurgical de leur lésion du LCA.

MÉTHODE

Cet article est un point de vue rédigé par des auteurs ayant pris en charge 1080 patients dans le cadre de l’étude du protocole Cross Bracing et du traitement conservateur du LCA.

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