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- Numéro 68
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L'influence de la force des extenseurs de la hanche et des extenseurs de la colonne lombaire sur la charge de la colonne lombaire lors d'un squat pour soulever une charge du sol
POINTS CLÉS
- Dans cette étude, une force accrue des extenseurs de la hanche et de la colonne lombaire était associée à des moments d'extension lombaire plus élevés lors d'un squat pour soulever une charge, ce qui suggère que les individus plus forts utilisent ces muscles plus efficacement.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
Le schéma de mouvement de squat pour soulever une charge du sol nécessite un engagement significatif des extenseurs de la hanche (grand fessier et ischio-jambiers) et des extenseurs lombaires (muscles paraspinaux), qui travaillent en synergie pour stabiliser et générer de la force. La faiblesse de ces groupes musculaires a longtemps été théorisée comme augmentant la charge sur la colonne lombaire, ce qui pourrait contribuer à un risque accru de blessure et à des schémas de mouvement inefficaces (1-3).
Des études suggèrent que les individus ayant des extenseurs de la hanche plus faibles peuvent éprouver des moments lombaires accrus lors de l’action de soulever, augmentant ainsi la demande sur la musculature spinale (4-5). Cependant, la relation exacte entre la force des extenseurs de la hanche et de la colonne lombaire et la demande sur la colonne lombaire n'a pas encore été pleinement quantifiée. Comprendre ces relations est essentiel pour affiner les protocoles de rééducation, optimiser les programmes de renforcement musculaire et réduire les risques de blessures associés aux mécanismes de soulever du sol.
Cette étude visait à examiner l'influence de la force des extenseurs de la hanche et de la colonne lombaire sur la charge de la colonne lombaire lors d'un squat pour soulever une charge du sol.
Renforcer les extenseurs de la hanche et de la colonne lombaire peut améliorer la génération de force lors des tâches de lever de charge tout en réduisant la dépendance aux schémas de mouvement compensatoires susceptibles de contribuer aux blessures.
MÉTHODE
Participants : 27 femmes en bonne santé, âgées de 18 à 40 ans, ont participé à l'étude. Les critères d'inclusion exigeaient que les participantes soient exemptes de douleur lombaire ou des membres inférieurs depuis au moins 12 mois. Les critères