La flexion cervicale lors de l’utilisation du smartphone n’était pas un facteur de risque de douleur cervicale, contrairement à la mauvaise qualité du sommeil et à un niveau insuffisant d’activité physique : une étude longitudinale

POINTS CLÉS

1. La protraction de la tête et la flexion cervicale décrivent les postures associées au « text neck » dans la littérature.

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CONTEXTE ET OBJECTIFS

L’expression « text neck » a été inventée en 2008 par un chiropracteur qui attribuait les douleurs cervicales chez les adolescents et jeunes adultes à l’utilisation des smartphones. Le terme s’est rapidement diffusé et a même été repris dans le marketing en kinésithérapie. L’hypothèse initiale était qu’une posture fléchie du cou et de la tête était nocive et provoquait des douleurs cervicales et des céphalées. La revue de portée la plus récente sur le sujet a confirmé que les caractéristiques posturales constituent la définition admise du « text neck » (1). Cependant, cette focalisation sur la posture comme cause unique de la douleur cervicale néglige la complexité des facteurs influençant la réponse douloureuse, ainsi que le fait que certaines personnes adoptent durablement cette posture sans ressentir de douleur.

Les facteurs de risque de douleur cervicale incluent la dépression, l’anxiété, la qualité du sommeil et le niveau d’activité physique (2). Il n’existe par ailleurs aucune association entre le temps passé sur un smartphone, la posture cervicale et la douleur ou la limitation fonctionnelle (3).

Les auteurs de cette étude longitudinale ont exploré la relation dans le temps entre l’utilisation du smartphone et la douleur cervicale, en tenant compte de l’influence des facteurs psychosociaux et liés au mode de vie. Leur hypothèse de départ était que le « text neck » constitue un facteur de risque de douleur cervicale.

L’expression « text neck » a été inventée en 2008 par un chiropracteur qui attribuait les douleurs cervicales des adolescents et jeunes adultes à l’utilisation des smartphones.

Chez les patients présentant une douleur cervicale, il est utile de favoriser le retour à une amplitude de mouvement complète, de réduire les spasmes musculaires si nécessaire, d’améliorer la qualité du sommeil et de maintenir un niveau d’activité approprié et régulier.

MÉTHODE

• Il s’agissait d’une étude observationnelle longitudinale avec un suivi de 12 mois.

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