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- Numéro 75
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Associations réciproques entre les trajectoires d’activité physique et de fonction physique chez les femmes âgées : résultats de l’étude longitudinale australienne sur la santé des femmes
POINTS CLÉS
- L’activité physique est un facteur modifiable pouvant prévenir et ralentir le déclin de la fonction physique dès la quarantaine.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
À partir de 40 ans, notre fonction physique commence à décliner. Cependant, la pratique régulière d’une activité physique constitue un facteur modifiable essentiel pour prévenir cette diminution et réduire le risque de développer une incapacité physique (1). Malgré cette association bien établie, les détails précis de cette relation demeurent peu clairs. Par exemple, les liens entre les trajectoires d’activité physique et de fonction physique à l’âge moyen et avancé ne sont pas encore pleinement compris. Une autre lacune de connaissance concerne la réduction de l’activité physique et la façon dont celle-ci pourrait entretenir une relation réciproque avec la fonction physique (2).
L’objectif de cette étude était d’examiner les trajectoires d’activité physique et de fonction physique entre 73 et 90 ans, d’analyser leurs interactions dans le temps et leurs liens temporels à partir de données décalées de trois ans.
Les femmes du groupe le plus actif ont maintenu une fonction physique élevée et n’ont atteint le niveau initial de fonction physique du groupe à faible activité qu’à 87 ans — soit 14 ans plus tard.
MÉTHODE
Conception : Analyse secondaire utilisant les données de l’Australian Longitudinal Study on Women’s Health (N = 8 238).
