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- 2023 Issues
- Numéro 44
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Effets de la fatigue induite par la course à pied sur la cinématique de la course : revue systématique et méta-analyse
POINTS CLÉS
- Une augmentation du pic d’accélération tibiale a été observée sous l’effet de la fatigue, sans qu’il n’y ait eu de changement significatif dans l’atténuation des chocs entre le tibia et la tête et entre le tibia et le sacrum.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
On pense que les blessures liées à la course à pied sont dues à des erreurs de charge d’entraînement (c.-à-d. en faire trop, trop tôt) et à la cinématique de la course. On s’attend à ce que les forces d’impact élevées et les changements dans l’atténuation des forces de réaction du sol (GRF) avec la fatigue entraînent des blessures de surutilisation. Une meilleure compréhension de la cinématique de la course à pied permet d’améliorer notre compréhension de l’étiologie des blessures liées à la course à pied.
Des pics d’accélération plus élevés dus à la fatigue indiquent un risque accru de blessure de surutilisation. Les pics d’accélérations des segments corporels sont principalement dues à de mauvaises contractions excentriques. On suppose que les coureur·se·s fatigué·e·s adoptent une démarche plus raide pour économiser de l’énergie, ce qui engendre des GRF plus élevées. Une démarche plus raide se traduirait par :
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Une augmentation des pics d’accélération.
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Une diminution de l’atténuation des chocs.
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Une diminution du déplacement vertical du centre de masse (CM).
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Une diminution des angles de flexion des articulations.
L’objectif de cette revue était de fournir une vue d’ensemble des changements cinématiques dus à la fatigue induite par la course à pied.
Une augmentation de la flexion du genou au contact initial augmente le coût en oxygène de la course et est coûteuse en énergie.
MÉTHODE
- Pour cette revue systématique, des bases de données électroniques ont été consultées.