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- Numéro 69
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Limites de l'exposition des athlètes en tant que concept pour les comparaisons des taux de blessures par genre/sexe : une revue narrative
POINTS CLÉS
- Les expositions des athlètes (EA) constituent une mesure limitée du risque de blessure, car elles ne font souvent pas la distinction entre les séances d'entraînement à faible risque et les matchs à risque plus élevé.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
Les lésions du LCA dans le sport féminin ont fait la une des médias avec des superstars comme Alexia Putellas (football, Barcelone/Espagne), Sam Kerr (football, Chelsea/Australie) et JuJu Watkins (basket-ball universitaire, Université de Californie du Sud) qui ont subi ce type de blessure au cours de ces dernières années. Les données montrent que le taux d’incidence des lésions du LCA chez les femmes (1,88 blessures pour 10 000 expositions-athlètes [EA]) est plus de deux fois supérieur à celui des hommes (0,87 blessures pour 10 000 EA) (1).
Avec l’attention croissante portée au sport féminin, certains chercheurs ont appelé à examiner de plus près le rôle que jouent les biais de genre et les environnements genrés dans le risque de blessure (2). Il s'agit également de comprendre comment la charge des blessures est mesurée en premier lieu. Ensuite, cette revue narrative explore les pièges potentiels de l'utilisation des EA lors de la comparaison de l'incidence des blessures entre les femmes et les hommes.
Les cliniciens devraient enregistrer séparément le temps d’entraînement et le temps de match, car le risque de blessure est plus élevé lors des matchs que lors des entraînements.
TERMINOLOGIE
Tout d’abord, un rappel : le terme sexe fait référence aux caractéristiques biologiques d’un individu (par exemple : anatomie, hormones, physiologie), tandis que le genre renvoie à l’identité socialement construite d’un individu (par exemple : comportements, expressions, rôles). Historiquement, ces