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- Numéro 72
- L’immersion en eau froide ou chaude…
L’immersion en eau froide ou chaude n’est pas plus efficace qu’un placebo pour la récupération de la performance physique et les adaptations à l’entraînement chez des footballeurs de niveau national
POINTS CLÉS
- L’immersion en eau froide est couramment utilisée dans la plupart des environnements sportifs de haut niveau.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
Les athlètes de haut niveau comme les amateurs de sport recherchent constamment des stratégies pour optimiser leur récupération et favoriser le retour de leur performance physique. Les modalités thermiques font partie des stratégies les plus populaires et faciles à mettre en œuvre. L’immersion en eau froide (CWI) a notamment connu une forte augmentation de popularité ces dernières années (1). Les bains froids sont désormais commercialisés et vendus au grand public dans le cadre d’une tendance bien-être croissante. Malgré des preuves contradictoires quant à l’efficacité de la CWI, la culture du bain froid reste solidement ancrée dans de nombreux vestiaires, ses adeptes se fiant à leurs propres expériences et préférences (2).
Les auteurs de cet article ont cherché à comparer l’effet de la CWI, de l’immersion en eau chaude (HWI) et d’un placebo par laser factice après l’exercice sur la récupération de la performance physique chez des footballeurs juniors de niveau national. Leur objectif secondaire était d’examiner l’effet d’une utilisation répétée sur les adaptations à l’entraînement sur une période de 15 semaines.
Pour les athlètes qui apprécient l’immersion en eau froide, le biais d’attente et l’effet placebo jouent très probablement un rôle dans les bénéfices perçus.
MÉTHODE
- Les auteurs ont recruté 43 footballeurs adolescents masculins (âgés de 16 à 19 ans) évoluant au niveau national en Suède, avec une charge d’entraînement moyenne d’environ cinq séances et un match par semaine.
