L'inspection visuelle pour diagnostiquer un défaut d'alignement des membres inférieurs n'est pas fiable

Une analyse de Dr Jarod Hall info

POINTS CLÉS

  1. L'inspection visuelle de l'alignement des membres inférieurs est une pratique courante dans les soins musculo-squelettiques pour diverses pathologies, notamment dans les douleurs au genou, à la hanche, à la cheville et au bas du dos (liste non exhaustive).
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CONTEXTE ET OBJECTIFS

Il a déjà été établi qu'un défaut d'alignement en varus au niveau du genou est présent chez 53 % à 76 % des personnes atteintes d'arthrose unicompartimentale du genou (1). Actuellement, on pense que ce défaut d'alignement augmente le risque de développement et de progression de l'arthrose en raison du déséquilibre de charge de l'articulation du genou (2, 3).

Au cours de l'examen physique, plusieurs méthodes sont disponibles pour l'évaluation de l'alignement des membres inférieurs (4, 5). Toutes ces alternatives à la radiographie des membres inférieurs ont été testées et comparées à l'axe de jambe mesuré sur les radiographies afin de rechercher une corrélation faible, moyenne ou bonne. En cas de suspicion de défaut d'alignement, les médecins choisissent souvent de demander une radiographie, ce qui expose les patients à des radiations inutiles et augmente les coûts des soins de santé.

Cette étude visait à déterminer la fiabilité des inspections visuelles dans le cadre de la détection des défauts d'alignement des membres inférieurs sans l'ajout d'outils et d'autres examens physiques. L'hypothèse des auteurs était qu’une inspection visuelle seule des membres inférieurs n'est pas suffisante pour la détection d'un défaut d'alignement des membres inférieurs.

Un défaut d'alignement en varus au niveau du genou est présent chez 53 % à 76 % des personnes atteintes d'arthrose unicompartimentale du genou.
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Le surdiagnostic d'une présentation anatomique normale comme étant pathologique ou dysfonctionnelle présente un potentiel sous-jacent d'effets iatrogènes à long terme.

MÉTHODE

  • Pour cette étude, les patients ont été recrutés dans un service de consultation externe du Centre Médical Universitaire (UMC) d'Utrecht.
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En collaboration avec l'Agence EBP
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