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- Numéro 71
- Mécanismes sous-jacents aux améliorations de l’amplitude…
Mécanismes sous-jacents aux améliorations de l’amplitude de mouvement après un étirement statique aigu et chronique : revue systématique, méta-analyse et méta-régression multivariée
POINTS CLÉS
- Les étirements statiques peuvent réduire la raideur globale après une seule séance, alors que l'augmentation de la tolérance à l'étirement ne se produit qu'après plusieurs séances.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
L’étirement statique (ES) est une méthode couramment utilisée pour augmenter l’amplitude de mouvement (ADM), cependant les mécanismes physiologiques sous-jacents à ces améliorations restent mal compris (1). L’impact de l’ES sur la performance et la prévention des blessures fait l’objet de débats. Les avis divergent quant à savoir si l’ES induit des adaptations mécaniques et structurelles de l’unité musculo-tendineuse (UMT), ou si l’augmentation de l’ADM articulaire reflète simplement une meilleure tolérance à l’étirement (2).
Malgré l’intérêt croissant pour l’hypertrophie induite par l’étirement, les auteurs ont choisi de se concentrer sur la physiologie liée à l’augmentation de l’ADM articulaire. Bien qu’ils aient envisagé d’inclure la longueur des faisceaux musculaires, l’objectif principal de cette revue était d’examiner les effets d’un ES aigu (séance unique) et chronique (plusieurs séances) sur la raideur et la tolérance à l’étirement.
Les cliniciens devraient prescrire des interventions d’étirements statiques réguliers dans les programmes d’exercices à domicile pour les patients susceptibles de bénéficier d’une amélioration de l’amplitude articulaire, d’une réduction de la raideur et d’une augmentation de la tolérance à l’étirement.
MÉTHODE
- Les auteurs ont réalisé une revue systématique avec méta-analyse (RSMA), avec pour objectif secondaire d’utiliser des modèles de régression afin d’identifier la relation entre l’amélioration de l’ADM articulaire et les variables suivantes : raideur, couple résistif passif (CRP), CRP maximal