Peut-on réduire le risque de blessure pendant la poussée de croissance chez l’adolescent ? Séquence itérative de prévention chez les footballeurs collégiens et lycéens de sexe masculin

Une analyse de Sam Blanchard info

POINTS CLÉS

  1. Les trois facteurs de risque identifiés étaient les suivants : 88 % à 92,8 % de la stature adulte prédite, un taux de croissance ≥7,2 cm/an, et une augmentation de la longueur des jambes ≥3,6 cm/an.
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CONTEXTE ET OBJECTIFS

Les blessures dans le football de niveau collège/lycée peuvent limiter le temps de jeu et d’entraînement, entravant ainsi le développement des joueurs. Au-delà des effets immédiats, les blessures peuvent avoir des impacts physiques et psychologiques durables, augmentant le risque de blessures futures, de problèmes de santé plus larges, de taux d’abandon et d’épuisement sportif. La poussée de croissance, marquée par une accélération de la croissance après l’apparition de la puberté, s’accompagne de risques supplémentaires de blessures chez les jeunes athlètes. Le point de croissance le plus rapide, appelé pic de croissance rapide soudaine (PHV), survient en moyenne à l’âge de 13,8 ans chez les hommes. La prise en charge des blessures au cours de cette étape charnière de la croissance devient cruciale pour le bien-être, les performances et la rétention des joueurs.

Cette étude visait à utiliser une collaboration interdisciplinaire entre les entraîneurs techniques, les scientifiques du sport et le personnel médical pour réduire le risque de blessure chez les jeunes footballeurs de sexe masculin.

Le point de croissance le plus rapide, appelé pic de croissance rapide soudaine (PHV), survient en moyenne à l’âge de 13,8 ans chez les hommes.
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En identifiant les facteurs de risque liés au moment et au taux de croissance, le football de niveau collège/lycée de cette étude a pu mettre en œuvre une approche pluridisciplinaire qui a été bien accueillie par les entraîneurs et les joueurs.

MÉTHODE

Un groupe de 77 footballeurs de secondaire a été observé pendant deux saisons. Les joueurs à risque ont été identifiés sur la base de leur maturité somatique et du taux de leur croissance, à l’aide de seuils compris entre 88

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En collaboration avec l'Agence EBP
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