Techniques de modification du comportement pour promouvoir l’auto prise en charge et l’observance des exercices à domicile pour les personnes en kinésithérapie souffrant de troubles musculo-squelettiques : revue exploratoire et exercice de cartographie

Une analyse de Dr Sandy Hilton info

POINTS CLÉS

  1. Seul·e·s 44 % des patient·e·s déclarent disposer d’un programme d’auto prise en charge efficace.
Tous les points clés disponibles seulement pour les membres

CONTEXTE ET OBJECTIFS

Les troubles musculo-squelettiques sont l’une des principales causes de l’absentéisme au travail et du coût global persistant des soins de santé (1). Il est prouvé que les programmes d’auto prise en charge font partie de l’intervention de la kinésithérapie, mais il est également prouvé que seul·e·s 44 % des patient·e·s disposent de programmes d’auto prise en charge efficaces (2, 3).

Les auteur·e·s de cet article ont cherché à identifier les déterminants modifiables de l’observance des programmes d’exercice et d’auto prise en charge, y compris la relation thérapeutique. L’article précise qu’il ne s’agit pas de blâmer les patient·e·s pour leur manque d’observance, mais plutôt d’opérationnaliser les techniques de modification du comportement (TMC) pour que les kinésithérapeutes puissent mieux adapter leur traitement aux priorités et aux besoins individuels de chaque patient·e (4).

Les auteur·e·s ont utilisé la taxonomie de modification du comportement (TTMCv1) comme liste de référence des comportements modifiables que les kinésithérapeutes peuvent utiliser pour identifier les déterminants spécifiques significatifs pour chacun·e·s de leurs patient·e·s et mettre en œuvre ces comportements dans leurs plans thérapeutiques (5). Bien que les TMC ne bénéficient d’aucun guide kinésithérapeutique, les auteur·e·s ont proposé d’utiliser deux modèles internationaux existants pour aider les kinésithérapeutes à accroître l’observance : le modèle COM-B (Capability, Opportunity, Motivation - Behavior model) et le cadre TDF (Theoretical Domains Framework) (5, 6).

Seul·e·s 44 % des patient·e·s disposent de programmes d’auto prise en charge efficaces.
bulb
L’une des clés de la réussite de l’auto prise en charge réside dans la pertinence du programme par rapport aux objectifs des patient·e·s, dans sa correspondance à son mode de vie et dans la production d’un critère de jugement mesurable qui soit significatif pour le/la patient·e.

MÉTHODE

  • La recherche s’est déroulée jusqu’à décembre 2022 et a porté sur des études quantitatives et des études à méthodes mixtes concernant des troubles musculo-squelettiques traités par des kinésithérapeutes auprès de personnes âgées de plus de 18 ans.
pour déverrouiller l'accès à cette analyse et 723 autres
En collaboration avec l'Agence EBP
Agence EBP Logo