Les étiquettes diagnostiques non spécifiques pour les affections musculosquelettiques favorisent une vision positive du pronostic et de la prise en charge non invasive, mais nécessitent une explication claire : une revue systématique

POINTS CLÉS

1. Les patients souhaitent des étiquettes spécifiques pour valider leur problème.

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CONTEXTE ET OBJECTIFS

La capacité à diagnostiquer l’origine tissulaire de la lombalgie à l’aide des tests cliniques actuellement disponibles reste un défi constant dans le domaine des soins de santé. Cela a conduit à l’utilisation de l’étiquette « non spécifique » pour la lombalgie (LBP), qui a suscité divers degrés de satisfaction aussi bien chez les professionnels de santé que chez les patients.

Les étiquettes diagnostiques spécifiques comme non spécifiques peuvent présenter des inconvénients potentiels sur la compréhension qu’ont les patients de leur problème, sur leurs attentes concernant la guérison et sur leur utilisation du système de santé pour leur lombalgie. Une étiquette non spécifique peut être perçue comme un « nous ne savons pas » et donc source de confusion, tandis qu’une étiquette plus spécifique peut avoir des impacts négatifs sur les croyances et comportements liés à la lombalgie.

Il n’est actuellement pas clair quels types d’étiquettes diagnostiques sont les plus efficaces pour influencer positivement les croyances des patients et améliorer les résultats cliniques. Les questions de recherche de cette revue étaient donc :

• Quelles sont les perceptions des patients et du public concernant les étiquettes diagnostiques pour la douleur musculosquelettique ?

• Comment ces étiquettes influencent-elles les croyances, les émotions et les préférences de traitement ?

Les étiquettes diagnostiques spécifiques comme non spécifiques peuvent présenter des inconvénients potentiels sur la compréhension qu’ont les patients de leur problème, sur leurs attentes concernant la guérison et sur leur utilisation du système de santé pour leur lombalgie.

Peut-être que les cliniciens devraient aussi mieux tolérer l’incertitude inhérente à tout diagnostic et à toute étiquette.

MÉTHODE

Cette étude était une revue systématique utilisant la recherche qualitative pour examiner les perceptions qu’ont les patients des étiquettes diagnostiques pour la douleur musculosquelettique (MSK). Cela incluait la gravité perçue de la pathologie, les attentes de récupération et les attentes

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