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- 2024 Issues
- Numéro 55
- Pas de différence dans les résultats…
Pas de différence dans les résultats cliniques à deux ans de suivi chez les patients présentant une luxation de l’articulation acromio-claviculaire de grades 3 et 5 traitée par plaque en crochet ou kinésithérapie : essai contrôlé randomisé
POINTS CLÉS
- Les approches chirurgicales et non chirurgicales des lésions de l’AAC de grades 3 et 5 peuvent toutes deux produire des résultats cliniques positifs, sans différence significative entre les groupes.
CONTEXTE ET OBJECTIFS
Les lésions de l’articulation acromio-claviculaire (AAC) sont souvent négligées dans le discours clinique, un pis-aller par rapport à leur homologue plus illustre, la luxation de l’articulation gléno-humérale. Il s’agit pourtant de lésions courantes qui surviennent généralement chez des hommes jeunes et actifs. Une lésion de l’AAC est généralement décrite selon la classification de Rockwood [1] sur un spectre allant de 1 à 6. Historiquement, on considère que les lésions de l’AAC de grades 1 et 2 nécessitent une prise en charge non chirurgicale, contrairement aux grades 4 à 6. La nature de la prise en charge pour le grade 3 est quant à elle incertaine. Clair et net, n’est-ce pas ? Peut-être pas.
Cet essai visait à comparer une approche chirurgicale (plaque en crochet) et non chirurgicale (kinésithérapie) pour les lésions de l’AAC de grades 3 et 5 afin de déterminer l’éventuelle supériorité d’une des deux approches. L’hypothèse était qu’il n’y aurait pas de différence entre les deux approches.
Il existe désormais des preuves solides que la plupart des lésions de l’articulation acromio-claviculaire peuvent être traitées avec succès sans chirurgie, quel que soit le grade.
MÉTHODE
Il s’agit d’un essai contrôlé randomisé (ECR) à bras parallèles.