L’échographie comme prédicteur de blessure avec perte de temps de jeu au niveau du tendon patellaire, du tendon d’Achille et de l’aponévrose plantaire chez des athlètes universitaires de 1ère division

Une analyse de Dr Teddy Willsey info

POINTS CLÉS

  1. Les anomalies échographiques du tendon d’Achille, du tendon patellaire et de l’aponévrose plantaire sont indépendamment associées à un risque accru de blessure entraînant une perte de temps de jeu.
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CONTEXTE ET OBJECTIFS

La tendinopathie patellaire, la tendinopathie d’Achille et la fasciapathie plantaire sont des affections fréquentes pouvant avoir un impact négatif sur les performances sportives, voire limiter la participation. Ces trois schémas de blessures des membres inférieurs sont généralement liés à une combinaison de surcharge répétée, d’augmentation des contraintes tissulaires et d’un processus de récupération altéré (1). Les recherches antérieures sur les facteurs de risque ont confirmé que l’antécédent de blessure est le facteur prédictif le plus évident et le plus courant pour une blessure future (2).

L’échographie en temps réel (US) émerge comme un outil de diagnostic accessible et rentable, validé par rapport à l’IRM, et applicable à des contextes sportifs impliquant de larges groupes d’athlètes (3). L’échographie est de plus en plus utilisée pour diagnostiquer les tendinopathies et fasciapathies, avec des résultats prometteurs (4, 5). Les auteurs de cet article ont cherché à déterminer si une évaluation échographique de pré-saison du tendon patellaire, du tendon d’Achille et de l’aponévrose plantaire pouvait permettre d’identifier une association avec des blessures futures entraînant une perte de temps de jeu.

La tendinopathie patellaire, la tendinopathie d’Achille et la fasciapathie plantaire sont des affections fréquentes pouvant affecter les performances et même limiter la participation.
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La valeur prédictive négative de l’échographie diagnostique s’est révélée extrêmement élevée, mais la valeur prédictive positive était relativement faible, indiquant que la plupart des athlètes présentant des anomalies n’ont pas développé de blessure.

MÉTHODE

  • 677 athlètes universitaires de 1ère division (39 % d’hommes) ont été recrutés lors de leur examen physique de pré-participation, sur une période de 3 ans à partir de 2021.
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