Peut-on modifier la posture de course à vitesse maximale ? Implications pour la performance et la prise en charge des atteintes des ischio-jambiers

Une analyse de Adam Johnson info

POINTS CLÉS

  1. Cette étude a démontré qu'un programme multimodal de 6 semaines développait des changements souhaitables dans la cinématique des athlètes amateurs.
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CONTEXTE ET OBJECTIFS

Les atteintes des ischio-jambiers continuent de représenter une perte de temps importante dans beaucoup de sports à haut niveau, notamment dans le football et le rugby (1). Ceci malgré une grande quantité de recherches effectuées récemment, examinant spécifiquement les facteurs de risque tels que la force excentrique des ischio-jambiers et l'influence de l'intervention sur le risque de blessure ultérieure ainsi que sur les performances (2,3).

L'influence des corrections biomécaniques a été explorée dans les domaines de la douleur à l'aine et des lésions du LCA ; cependant, cela fait défaut dans le domaine de la recherche sur les atteintes des ischio-jambiers. Il pourrait être théorisé qu'une plus grande inclinaison antérieure du bassin augmenterait la tension à l'extrémité proximale du biceps fémoral, et augmenterait par la suite le risque de blessure à cet endroit. Par conséquent, si l'athlète peut améliorer son cycle de course pour courir avec un tronc plus droit et un bassin plus neutre, cela peut réduire la tension sur le biceps fémoral.

Cet article visait à examiner la capacité d'un programme d'intervention multimodale de 6 semaines à modifier la cinématique du bassin et des membres inférieurs pendant la course à vitesse maximale.

Les atteintes des ischio-jambiers continuent de représenter une perte de temps importante dans beaucoup de sports à haut niveau, notamment dans le football et le rugby.
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L'incidence constamment élevée des atteintes des ischio-jambiers malgré un nombre de recherches toujours croissant, suggère que ce problème ne se résume pas à trouver un exercice applicable à tous les contextes et à tous les athlètes.

MÉTHODE

L'étude a recruté 15 athlètes amateurs sans expérience d'entrainement spécifique au sprint et sans blessure ayant eu un impact sur leur entrainement au cours des 12 semaines précédentes. Ces athlètes ont été divisés en 2 groupes : 8 sujets dans

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